LES FAUX PRETEXTES POUR NE PAS PARTIR A L’INTERNATIONAL…

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Tout d’abord il faut comprendre que l’export est un investissement (entrepreneuriat) et ne pas une simple activité dans l’entreprise.

C’est un métier chronophage de longue haleine, souvent rentable mais avec un retour sur investissement de deux à trois ans en moyenne.

  1. Accroitre le chiffre d’affaire de l’entreprise
  2. Notoriété et concurrence (apporter un prestige)
  3. Dynamiser l’entreprise.
  4. Multiplier les débouchés.
  5. Diversifier les risques conjoncturels.

Les entreprises qui exportent sont généralement en meilleure santé financiére, investissent plus dans la recherche et développement, car plus soumises à la concurrence, et ont tendance à être plus pérennes que celles restées sur le marché national.

• ” Aucun de mes collaborateurs ne parle anglais et, moi-même, je ne suis pas à l’aise dans une autre langue “

Rares sont les entrepreneurs qui se lancent à l’international en étant parfaitement bilingues ! C’est en osant et en pratiquant qu’on progresse. Par ailleurs, la communication ne s’exprime pas uniquement par des mots mais également par une posture, une attitude et une ouverture d’esprit qui ne se résument pas aux seules compétences linguistiques.

• ” Mon entreprise est trop petite pour se développer à l’international “

Il n’y a pas de taille minimum pour se lancer à l’international : en 2016, 95 % des entreprises exportatrices sont des PME, et parmi elles, 63 % sont des micro-entreprises (moins de 10 salariés).

• ” L’international, c’est trop risqué “

Le vrai risque est de concentrer son activité sur un unique marché, que ce soit en France ou à l’étranger. Se lancer à l’international, c’est diversifier ses sources de revenus et son portefeuille de clients.

• ” J’attends que mon marché domestique soit saturé pour développer mon entreprise dans un autre pays “

L’internationalisation d’une entreprise est complémentaire à son activité sur le marché domestique. Si elle est capable de s’internationaliser, elle ne doit pas attendre ! Une entreprise a tout intérêt à se lancer à l’international même si elle a encore des opportunités de croissance sur le marché domestique.

• ” L’international, ça coûte trop cher. Mon entreprise n’en a pas les moyens “

Le développement international d’une entreprise doit être considéré comme un investissement de long terme. De nombreuses sources de financement, d’assurance et de garantie existent pour financer ces dépenses immatérielles. Une entreprise qui s’appuie uniquement sur ses ressources propres (trésorerie, réserves) risque de minimiser ses dépenses au détriment de son internationalisation.

• ” Notre compétitivité est trop faible “

La notion de la compétitivité à l’international est profondément différente de la compétitivité d’un pays. Le problème n’est pas de comparer le cout de la main d’œuvre aux pays X par rapport à celui de pays Z, il est de trouver le bon mode d’entrée qu’elle se doit d’adopter sur les marchés visés.

Elle dépend aussi fondamentalement du marketing du produit et du marché visé, outre le produit le client achète en réalité la garantie, la confiance, sécurité.

Alors la notion classique de la compétitivité n’a pas de pertinence à l’international, elle est liée à l’offre qui sera proposée, au marketing qui sera retenu, au mode d’entrée sur le marché qui sera choisi etc. une compétitivité qui peut être obtenue par l’intelligence et la créativité.

• ” Mon entreprise n’est pas prête pour l’export “

Il faut savoir que chaque entreprise a son chemin, ses atouts, ses forces et ses faiblesses, mais là aussi, le discours dominant en tête sur une explication biaisée de nos échecs. On lit souvent que nos entreprises ne sont pas mures pour l’export parce qu’elles ne parlent pas anglais, elle n’a pas de grille tarifaire export, ou pas de stratégie internationale ou que c’est le patron qui s’occupe de tout et qu’elles n’ont pas de cadre export.

Qu’elles sont les solutions pour devenir prêt ; comment trouver une trajectoire d’exportation en phase avec sa maturité à l’instant T, et avancer progressivement dans sa maturité export. On ne peut pas laisser penser qu’être prêt est nécessaire ou suffisant pour réussir.

Aussi, le degré de préparation à l’export n’est pas un facteur explicatif très pertinent, il dépend au contraire de la maniére dont cette entreprise veut appréhender la projection de ses produits ou service à l’international. Il est relatif aux pays ciblés, il est variable dans le temps. Et surtout il dépend du mode d’entrée choisi.

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